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Une opportunité de développement pour le continent
À travers les projets de smart cities, plusieurs clusters ont commencé à voir le jour en Afrique.
Un cluster se définit à travers les différents enjeux suivants :
- Proximité : les acteurs doivent être suffisamment proches géographiquement pour permettre l’existence de liens forts et le partage de ressources communes.
- Liaisons : elles doivent poursuivre au moins un objectif commun (par exemple, Ville Intelligente) pour qu’elles puissent tirer profit de la proximité et de l’interaction.
- Interactions : les liens et les interdépendances doivent être suffisamment fortes pour générer une valeur ajoutée mutualisée pour l’écosystème.
- Masse critique : il doit y avoir un nombre suffisant de membres pour bénéficier d’un impact significatif pour chaque membre du Cluster.
Cette initiative est observable au Maroc, et tout particulièrement dans la ville de Casablanca (capitale économique du pays), qui tend à devenir un pôle économique de l’Afrique. La ville multiplie les partenariats internationaux, et propose une nouvelle façon de concevoir la ville de demain grâce à au Cluster e-medina, et aux recherches menées par le centre de recherche GreenTic de l’université Hassan II.Ainsi, la ville a entamé plusieurs projets de réaménagements de la ville, notamment à travers la création de Casashore, une zone dédiée aux entreprises opérant dans le secteur de l’offshoring avec 80 entreprises nationales et multinationales. Cette zone s’étend sur une superficie de 53 hectares, et constitue à ce jour le plus grand Business-park d’Afrique. Le quartier met en place une stratégie de transformation, et développe des initiatives autour des services connectés : e-administration, e-gouvernement, co-voiturage, services numériques pour les employés des entreprises, etc.D’autres axes sont étudiés au sein de la ville de Casablanca, sur les sujet suivants :
- Le 15 Octobre 2015, Casablanca a été sélectionnée par l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), pour l’initiative « IEEE Smart Cities ». L’IEEE est le plus grand réseau associatif professionnel au monde qui se focalise sur la « technologie pour le bien de l’Humanité », et regroupe à présent 160 pays.
- Approche participative pour le développement durable des zones rurales
- Création d’un musée virtuel financé grâce au crowdsourcing pour démocratiser l’accès à la culture
- Pôle urbain de Mazagan dédié à la recherche et l’innovation
Ce type de projet a l’avantage d’apporter un souffle nouveau aux pays d’Afrique, qui peuvent alors gagner en visibilité, développer de nouveaux partenariats à l’international, contribuer à la recherche universitaire sur les sujets liés au numérique.Une fois de plus, l’objectif est accroître la visibilité du pays à l’international, et d’attirer les investisseurs venus d’Asie en Afrique du Sud. À ce jour, l’entreprise hongkongaise PCCW, spécialisée dans les télécommunications, s’est fortement investie dans ce projet. D’ici 15 à 20 ans, cette ville pourrait être le « futur New York africain », d’après les dires du promoteur.
En Afrique du Sud, la ville de Modderfonstein près de Johannesburg suit aussi un fort développement, notamment grâce à une initiative venue tout droit de Chine. Ce vaste projet initié par le promoteur immobilier Shangai Zandai, est estimé à 6 milliards d’euros, et permettra le développement d’une ville nouvelle et connectée, pouvant accueillir 30 000 familles et créer des milliers d’emplois. Ce nouvel espace de près de 16 000 hectares, regrouperas des activités diverses et variées telles que l’éducation, le sport, des parcs de loisirs, des industries, des centres d’affaires ainsi que des galeries d’art.
Limites/ Inconvénients des Smart cities
Les Smart Cities représentent un véritable « espoir » pour les populations locales, ainsi que pour les gouvernements des pays africains. Mais à ce jour, les villes intelligentes restent des projets portés vers l’avenir, dont les résultats sont encore méconnus. Le développement d’un territoire géographique ne peut garantir la pérennité de la population, c’est pourquoi les différents Etats africains devront, à l’instar de l’Europe, relever des enjeux sociaux déterminants :
Pour se préparer à l’urbanisation forte à venir, les pays en voie de développement devront assurer l’accès à l’énergie, à l’eau, au traitement des déchets, au logement, à la santé et aux transports. Cette croissance rapide et nouvelle pour ces pays, peut aussi favoriser l’éclosion de nouveaux bidonvilles aux abords des villes. Les différents programmes de transformation peuvent encourager la pauvreté d’une partie de la population, et creuser les écarts entre la classe moyenne émergente et les populations les plus démunies.
Depuis de nombreuses années, le concept de Smart City a nourri l’imaginaire des architectes, des entreprises, des gouvernements. La Smart City a pour objectif de développer les nouvelles technologies à leur paroxysme, au service de l’économie et de la productivité. A l’inverse, une nouvelle vision de la ville de demain est en train d’émerger : la Sensitive City. Celle-ci serait plus « sensible » à l’épanouissement de ses citoyens. Bruno Buffenoir, Vice-Président et Directeur Général des Ventes chez Hewlett Packard Enterprise, en donne la définition suivante : « La Sensitive City, c’est faire entrer en résonance notre intelligence émotionnelle et l’intelligence algorithmique et placer le bien être du citoyen au cœur des préoccupations, afin d’humaniser la ville de demain ». , une ville pouvant utiliser son avancée technologique dans le but d’améliorer la qualité de vie de sa population.
L’idée de construire les smart cties est intéressante quand le pays en question qui se lance dans ce concept doit avoir au moins une ville-capitale (économique ou politique) qui respecte les normes basiques de l’urbanisme durable.
En effet, ce concept de ville intelligente est un instrument qui va permettre d’optimiser les ressources dans certaines mesures et d’améliorer les conditions de vie de la population.
aujourd’hui, partout en Afrique subsaharienne les ville-capitales connaissent les mêmes problèmes (mauvaise gouvernance, des communes pauvres,urbanisation incontrôlée,…). on se demande, quel concept de ville intelligente pour nos pays ? faire d’abord des projets pilotes pour mieux comprendre les enjeux après-projet?
plusieurs questions m’animent autour du sujet smart city africa.
Bsr vraiment sait le meilleur IDE au bko mn ce Amadou N Diallo je veut soutenu