En février dernier, Google a racheté pour 3,2 milliards de dollars la start-up Nest spécialisée dans les thermostats et détecteurs de fumée connectés à Internet. Aujourd’hui, la firme américaine compte bien s’appuyer sur cette acquisition récente pour développer un écosystème complet de « smarthome« .
Google sur le marché de la maison connectée
Le 24 juin dernier, Google a annoncé l’ouverture de Nest à des développeurs tiers. Ceux-ci pourront ainsi créer des applications innovantes en récupérant les données des appareils Nest installés dans les foyers. Google va en outre s’appuyer sur un système d’exploitation unique et transformer Nest en un véritable hub auquel les utilisateurs pourront connecter l’ensemble des objets de leur maison.
Un programme de grande ampleur
De nombreuses marques et entreprises ont manifesté leur intérêt. On retrouve parmi elles Mercedes Benz, LIFX ou encore Whirlpool dont les lave-linges pourront par exemple se déclencher en fonction de l’heure de retour de l’utilisateur à son domicile le soir. Et Google ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : le 20 juin dernier, Nest a annoncé le rachat de Dropcam, spécialiste de la télésurveillance, qui produit des caméras pour la maison, pouvant retransmettre les images sur n’importe quel écran dans le monde grâce au wi-fi.
Des activités qui suscitent de nombreuses craintes
La mise en place d’un tel programme soulève la question de la protection des données personnelles des utilisateurs. En effet, le concept de maison connectée implique le partage de données confidentielles donc sensibles. Néanmoins, Nest a tenu à se montrer rassurant en indiquant qu’aucune donnée ne serait partagée avec des tiers (y compris avec le géant Google) sans l’autorisation du client. Il ne reste plus qu’à espérer que ces promesses soient tenues…