« Mouchard », « flicage », « inquiétant », … la découverte de programmes de collecte des informations de géolocalisation des possesseurs d’iPhones et de terminaux Android à leur insu a été fortement relayée dans les médias. Et ce, sous un angle quasi unique, celui de l’atteinte à la protection de la vie privée.
Prises individuellement, l’exploitation de ces données justifie en effet la levée de bouclier à laquelle nous assistons. Au contraire, à l’échelle collective, elles représentent une formidable opportunité qu’il serait dommage d’éclipser derrière une position trop manichéenne.
Dans un monde de plus en plus connecté, le nombre de données disponibles explose. Internet a accueilli en 2010 plus de données que l’humanité n’en avait produit depuis sa naissance jusqu’en 2003 !
L’interprétation de ces Big Data est au cœur des enjeux des années à venir. Les opportunités sont telles qu’il nous est difficile de les imaginer depuis le prisme de nos référentiels actuels. Plusieurs initiatives nous permettent toutefois d’en percevoir la force.
Les données géographiques ont un rôle majeur à jouer dans ce nouvel horizon. Il est ainsi fortement possible que l’objectif d’Apple et Google soit bien plus ambitieux que le simple profiling de ses clients.
Pour aller plus loin sur le sujet, je vous recommande le blog d’Henri Verdier, dont la société MFG Labs ambitionne de percer les secrets des Big Data.